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ANNULÉ
Exposition « Yvan Ropars – Un art politique »
Renseignements : www.yvanropars.fr
Biographie d'Yvan Ropars :
(Source : https://www.yvanropars.fr/bio/)
Né Robert Ropars à Brest le 08-12-1932, élevé par sa mère dans le quartier de Recouvrance, c’est dans cette ville qu’il commence à dessiner et à peindre. Après la guerre - durant laquelle sa famille se réfugie à la campagne à Pleyben (1941-1945) -, il se forme à l’aquarelle, en copiant des cartes postales, des reproductions dans des revues, puis s’exerce au paysage sur nature. L’aquarelliste Julien L’Helgouac’h, sera son premier maître.
Après le baccalauréat au Lycée technique de Brest, il entre à la Poste, ce qui lui permet de « monter à Paris » en 1956. Certaines de ses toiles seront peintes sur des sacs postaux.
A Paris, il découvre les grands mouvements picturaux, et travaille dans l’atelier du sculpteur Shamaï Haber. Il s’astreint d’abord à la rigueur de compositions géométriques (influences de Mondrian et Malevitch), se lie d’amitié et travaille avec le groupe de peintres espagnols « Equipo 57 » (exposition Copenhague 1958). Il fréquente des artistes parmi lesquels Giacometti. Mobilisé pendant la Guerre d’Algérie son pacifisme le conduira en prison militaire pendant quelques semaines.
Vers 1962, il se tourne vers une abstraction plus gestuelle. Il milite alors dans des organisations comme le Mouvement de la paix. Plus tard, il se rapproche de militants aux positions plus radicales comme ceux du Comité Vietnam puis de la Gauche Prolétarienne.
Il s’engage donc politiquement et abandonne les recherches purement formelles pour explorer d’autres voies, en utilisant par exemple des radiographies du corps humain pour peindre la douleur, la vieillesse, la mort (1964-1965, série des « Hiroshima » , des « Ecorchés »).
En 1968, il participe aux « Ateliers populaires » de l’Ecole des beaux-arts de Paris et contribue à l’édition des affiches (350 affiches estampillées d’abord Ecole des beaux-arts de Paris, puis Atelier populaire). Il publie aussi des caricatures dans le journal « La Cause du peuple ».
Présent dans de nombreuses expositions, son succès se concrétise par l’achat de toiles par l’Etat, pour le FNAC (fonds national d'art contemporain).
Il s’installe à Nantes en 1970, et y poursuit son œuvre militante, dénonçant l’injustice et l’oppression. C’est l’époque de l’art engagé.
Efficace, sa peinture reste très proche de la sérigraphie et de l’affiche (« Plutôt mourir debout que vivre à genoux », « Durruti », « Lumumba »…)
La force expressive de sa peinture d’alors inquiète, dérange. Il s’écarte de plus en plus des recherches avant-gardistes pour produire une peinture sombre, douloureuse, violente.
Son œuvre s’inscrit alors dans la peinture des peintres « à part », qu’on ne peut rattacher à aucun mouvement, ni courant contemporain (tels Francis Bacon et Lucian Freud).
Ses tableaux ont raconté Hiroshima, l’holocauste ou stigmatisé les notables. Avec le temps, son univers deviendra plus intime, teinté de l’angoisse de la mort.
Hospitalisé, il décède le 10 mars 2014. Il vivait à Sainte-Luce-sur-Loire depuis 1973.
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